PEUT-ON CHOISIR SON EXISTENCE?
A écouter Maxime Le Forestier dans l’une de ses chansons, on se dit que cette question est entendue : on ne choisit pas sa famille, on ne choisit pas sa couleur, on ne choisit pas non plus les trottoirs de Manille, de Paris ou d’Alger pour apprendre à marcher… . Effectivement, le premier geste de l’existence, naître, n’est pas un choix. L’homme est« jeté dans le monde » comme le constate Sartre, philosophe existentialiste, préoccupé par la « condition humaine ». Pourtant on prête à l’homme une conscience qui est, entre autre, une capacité de faire des choix (Bergson). En effet, l’homme n’est pas une chose figée dans une essence et une destination. S’il existe, peut-il se faire comme il souhaite et mener la vie qui lui plaît ? Il faudrait alors comprendre les échecs, les frustrations, l’écroulement des rêves et les intégrer dans la possibilité de « choisir son existence ».
Que peut-on choisir dans notre vie ? Comment savoir si un choix est vraiment nôtre ; c’est-à-dire libre ? Est-ce toujours une illusion de choix comme s’évertuent à l’établir nombre de penseurs ? Tout est-il toujours déjà écrit ? Bref comment faut-il concevoir les liens entre existence, conscience, temps, liberté et choix si l’on veut mener une vie ou produire une existence digne de notre humanité ?
Café philo de l’Institut Français du Cameroun
Le Café Philo invite chaque participant à s’exprimer, raconter son vécu, écouter d’autres expériences, discuter avec les pairs et les experts des questions et des problèmes de la vie quotidienne afin d’aspirer à un meilleur jugement, prometteur de sérénité.
Animé par le Cercle camerounais de philosophie
(CERCAPHI, depuis 1995)
Responsable artistique et modérateur : Emile Kenmogne
Entrée libre et gratuite
Salle des conférences de l’IFC
Le jeudi 10 décembre 2015 (17h00-19h00)